Jean de La Varende
1887-1959
La Normandie a donné le jour à des savants, des historiens, mais aussi à de grands écrivains comme Malherbe, les deux Corneille, Barbey d’Aurevilly, Flaubert et Maupassant, sans oublier La Varende qui, doit-on le dire, avait cinquante pour cent de sang breton par sa mère.
Après des études aux écoles des beaux-arts de Paris et de Rennes, La Varende a donné libre cours à toute créativité artistique en pratiquant avec un égal bonheur la critique d’art, la peinture, la construction de maquettes de bateaux et, enfin, la littérature. L’auteur de Nez-de-Cuir fut un fabuleux et captivant conteur. N’oublions pas ses biographies, ses hagiographies, ses études littéraires et historiques, car il a réalisé une œuvre abondante et variée (près de cent volumes en vingt-cinq ans).
La Varende fut le Chantre du terroir et de la forêt, de la mer et des marins, de la chasse et du cheval. De ces récits se dégagent une joie de vivre et un idéal de bonheur que chacun d’entre nous recherche pour combler la solitude du monde actuel ? Sa vie a été celle d’un parfait honnête, croyant en Dieu et en l’Homme, curieux du passé, aimant la vie attaché aux valeurs que sont la fidélité, l’honneur et la tradition. Dans son œuvre, ses personnages, chacun à sa place, sont pleins de bon sens ; ils sont universels tout en étant si proches de nous. Voilà un grand écrivain à redécouvrir et, pour certains, à découvrir tout simplement.